kant195 D1
Nombre de messages : 851 Age : 36 Date d'inscription : 08/04/2005
| Sujet: Article dans l'équipe Lun 7 Mai - 22:00 | |
| SOUS L'EAU, IL Y A DU SPORT Par Olivier PAQUEREAU
Malgré une présence constante au sommet de la hiérarchie mondiale, le hockey subaquatique français ne bénéficie d'aucune reconnaissance. La discipline n'est pas considérée comme sport de haut niveau dans notre pays. Un match de hockey subaquatique. (D.R.) La France a été championne du monde en 1998Pas facile de regarder une rencontre de hockey subaquatique. Pour y parvenir, on a placé au fond de la piscine des caméras. Le public voit ainsi les actions reproduites sur un écran. Moderne. La discipline a offert à la France un titre de champion de monde, en juillet 1998, quelques jours avant le sacre des footballeurs. Donc l'événement est passé inaperçu. « Il y a eu trois lignes dans L'Equipe, se souvient Thomas de Trébons, ancien international et aujourd'hui entraîneur des Bleus. J'étais dégoûté. Pour nous, c'était beaucoup plus dur d'obtenir ce titre car on devait concilier la pratique du sport avec notre vie professionnelle. Et puis, c'était le fruit de dix années de travail.» Le hockey subaquatique a donné d'autres belles récompenses à la France. Les garçons sont sur le podium mondial depuis dix ans et les filles détiennent le titre continental. La proximité du site des prochains Mondiaux (Sheffield, du 14 au 25 août 2006) va même permettre d'envoyer une sélection junior. Le hockey subaquatique a beau progresser, il n'en reste pas moins au fond de la piscine, pour ce qui est de la reconnaissance. « Nous ne sommes pas considérés comme un sport de haut niveau, constate Laurent Dubost, président de la Commission nationale. Ce n'est pas le cas de disciplines comme la chasse sous-marine et la nage avec palmes, qui, comme nous, dépendent de la Fédération française d'études et de sports sous-marins (FFESSM). Conséquence de cette situation : nous devons tout prendre en charge financièrement et demander quelquefois aux compétiteurs de participer.» Pas facile. « Le sport collectif le plus abouti »Le hockey subaquatique a vu le jour il y a environ cinquante ans et a débarqué dans notre pays voilà un quart de siècle. « Pour moi, c'est le sport collectif le plus abouti, affirme Laurent Dubost. Pour une raison bien simple : comme ils ne peuvent pas se parler au fond de l'eau, les joueurs doivent très bien se connaître pour anticiper les actions. Ainsi on sait qui est très puissant ou qui a une forte apnée.» En hockey subaquatique, six joueurs composent une équipe : deux jouent au fond de la piscine, deux autres se tiennent prêts à effectuer le relais tandis que les deux derniers remontent à la surface et récupèrent. « En moyenne, un joueur évolue vingt, vingt-cinq secondes en apnée, détaille Dubost. Si on reste longtemps sous l'eau, on peut le payer au niveau de l'organisation de son équipe.» En France, on recense une centaine de clubs dont cinquante participent à des compétitions nationales. Cela donne un chiffre de 1 800 pratiquants dans cette dernière catégorie et un total de 5 000 joueurs en incluant l'option « loisirs ». Le Championnat de France est étalé sur trois week-ends dans l'année. C'est là que l'encadrement de la sélection nationale suit ses joueurs. Sur un an, l'équipe de France se réunit quatre à cinq fois, le temps d'un week-end. « A ces moments-là, on passe huit à dix heures dans l'eau chaque jour», déclare Thomas de Trébons. Objectif avoué du patron des Bleus : une médaille à Sheffield cet été. | |
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Jean-Yves Rang: Administrateur
Nombre de messages : 2227 Age : 40 club : SCAF (franconville) Date d'inscription : 01/04/2005
| Sujet: Re: Article dans l'équipe Mar 8 Mai - 9:17 | |
| C'est un ancien article !!!! | |
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